Un cas concret, un exemple probant
L’entreprise, un opérateur de réseau de télécommunications leader sur son marché, cherchait à améliorer la rentabilité de sa chaine d’approvisionnement. Après avoir conçu sa stratégie, l’opérateur a choisi de traiter en priorité le retour des « box internet » de chez les clients et leur remise en service.
Sur six mois, en collaboration étroite avec la direction, le consultant a accompagné et développé une équipe interne pour repenser dans leur ensemble les processus opérationnels concernés, les outils informatiques utilisés ainsi que l’approche de management des opérations.
Cette approche globale, qui mettait à contribution tous les niveaux hiérarchiques et les opérateurs de terrain concernés, a entraîné une réduction de 55 % de la surface de production (moins 900 m2), une augmentation de 37 % de la productivité (permettant défait diminution drastique du recours à la main-d’œuvre intérimaire passée de 16 postes à 6), et une réduction de 44 % des délais de remise en état des box (de 9 à 5 jours). De plus, 31 problèmes opérationnels ont été résolus, renforçant la rentabilité de l’unité et l’engagement des opérateurs.
Le chef des opérations a souligné que cette initiative a jeté les bases d’une nouvelle culture dans l’entreprise, même si le changement, « un énorme choc culturel », a été intense pour certains. « Grâce à un leadership interne uni autour de la méthode et une compréhension de ses avantages, la performance a significativement progressé ».
« Nous avons jeté les bases d’un nouveau départ et, comme les blocs lego eux-mêmes, les futures initiatives d’amélioration de la performance peuvent s’appuyer sur ce projet et s’interconnecter avec celui-ci».
Résoudre un problème à la fois pour une performance durable.
La gestion sobre est une doctrine de management. Fondée sur le système de production de Toyota, plus tard rebaptisé « LEAN » par le Massachussetts Institute of Technology (MIT), elle s’appuie aussi sur l’expérience accumulée par ses praticiens les plus émérites au fil des projets. Elle se fonde enfin sur les sciences sociales, humaines et du Management. L’essor des technologies numériques en facilite et en accélère grandement le déploiement.
La gestion sobre promeut le respect humain comme fondement de la performance organisationnelle : c’est en faisant appel au cerveau de tous les collaborateurs et en cadrant les relations internes par des pratiques ad-hoc que le système fonctionne mieux.
Ses méthodes, mises en œuvre dans les règles de l’art et notamment de manière collective, permettent de résoudre rapidement des problèmes particuliers. Au-delà du problème momentané, les principes et pratiques managériaux utilisés pour la résolution permettent d’inscrire l’organisation dans une démarche durable de progrès.
La gestion sobre s’applique à tous les secteurs de l’activité humaine, de l’industrie aux services, de la santé à l’administration publique, et quelle que soit la taille ou la maturité de l’organisation.
La gestion sobre : une approche pratique et générale centrée sur les processus
La gestion sobre est une approche pratique. Son but est d’obtenir de meilleurs résultats pour ses clients, pour ses collaborateurs, ses dirigeants et toutes ses parties prenantes, en diminuant les efforts de tous pour y arriver. Efforts physiques et aussi…charge mentale.
C’est une approche générale. Elle englobe valeurs, principes, fonctions, pratiques, méthodes, outils et systèmes (notamment numériques) utilisés par tous les collaborateurs de tout niveau pour accomplir leur métier dans le cadre de l’entreprise.
Ainsi, la gestion « sobre » révèle aux yeux tous les processus qui parcourent, jour après jour, et très souvent de manière répétée, l’organisation. Gamme de fabrication dans l’industrie, différentes étapes de la prestation de service dans le tertiaire, prise en charge et traitement du patient dans la santé sont tous des processus. La recherche, le développement, la conception, le marketing et la vente, les RH, la finance, les opérations contribuent de manière imbriquée aux processus internes et externes de l’entreprise. La gestion des équipes, la stratégie, la planification font partie des processus de management.
La gestion sobre repose en fait sur la relation à l’autre, sur des méthodes à apprendre et sur l’accompagnement de personnes qualifiées dans le domaine pour fonctionner. C’est ce qui permet, in fine, à l’entreprise d’apprendre comment toujours mieux enchainer les activités au cœur des processus.
Un mauvais système l’emportera toujours sur une bonne personne*
Tous les processus répondent à des lois tangibles. Ils réagissent aux variations externes et ont une propension à engendrer des gaspillages et pertes pour l’entreprise ainsi que des irritants pour les collaborateurs. Ils ont un coût important pour l’entreprise, qu’il soit financier, matériel ou de réputation : ils peuvent bloquer le fonctionnement de l’entreprise, ils peuvent rendre les gens malades, ils affectent le compte de résultat, voire peuvent faire fuir les clients.
La gestion « sobre » cherche la maitrise quotidienne des processus et de leur performance.
Pour ce faire, elle subordonne les systèmes d’information, les outils ainsi que les savoir-faire métier aux besoins des collaborateurs et équipements qui les animent.
Elle adapte enfin les priorités et pratiques de management -d’équipe comme individuelles- pour soutenir les gens à résoudre les problèmes qui entravent la réalisation des résultats attendus : produits de qualité « bons du premier coup », service rapide, satisfaction du Client, marge suffisante pour l’entreprise.
La fluidité avant la dextérité
La gestion sobre demande souvent d’opérer un changement de paradigme de gestion. Alors que le taylorisme divise le travail, c’est-à-dire réparti les activités de l’organisation par métier et fonction, la gestion sobre place les processus, c’est-à-dire l’enchainement sans heurt des activités métier comme le principal objet du management, qui devient « transversal ».
Alors que le Taylorisme a induit des systèmes de management hiérarchiques, pyramidaux et souvent exclusivement directifs, la gestion sobre propose un système de management accompagnant, adapté aux circonstances et besoins et orienté vers l’autonomie d’équipes.
En plus des compétences métiers, la gestion sobre développe, grâce une fois encore à des outils aujourd’hui bien connus, les collaborateurs dans la pratique de l’amélioration et de la résolution collective de problèmes de flux.
Avec la gestion sobre, la fluidité des processus est la première préoccupation de tous. Avec la gestion sobre, on s’intéresse d’abord au « comment faire », avant de déterminer « qui doit le faire ».
Avec la gestion sobre, l’être humain au travail est soutenu par le sens global, et le collectif auquel il sait comment contribuer à son tour grâce à des pratiques explicites ; plus autonome, il grandit et s’adapte selon les besoins. Et votre organisation avec.
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* “A bad system will beat a good person every time” E. Deming https://deming.org/a-bad-system-will-beat-a-good-person-every-time/